Rare Olympic Games coverage opportunity for African journalists: An interview with Daniel Dodjagni

Daniel Dodjagni, Togolese journalist. Photo used with permission.

Through the Paris Médias 2024 initiative by French media development agency CFI Médias, several African journalists attended the 2024 Paris Olympic Games to provide diverse coverage of an event that is as much about sports as it is about politics.

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Togo had five athletes in four different disciplines at the Paris Olympic Games. These athletes included Akoko Komlanvi in rowing, Jordano Daou and Adèle Gaïtou in swimming, Naomi Akakpo in track and field, and Eloi Adjavon in the triathlon. These athletes were eliminated from the competition, so their country won no medals at the Games. However, this didn’t prevent the Togolese sports journalists from closely monitoring the latest Game updates.

Following his Olympic Games debut, Daniel Dodjagni, a Togolese journalist with media outlet Gakogoe.tg, spoke to Global Voices over WhatsApp about the significant value this initiative has brought to his journalism career, his relationship with the Togolese athletes, and the future of Togolese sport as a whole.

Jean Sovon (JS): How did you become one of the African journalists at the Paris Olympic Games?

Daniel Dodjagni (DD): C'est à partir d'un projet de CFI Média, une agence française de développement des médias que l'appel à candidature a été lancé à travers les Comités nationaux olympiques (CNO) des pays francophones de l'Afrique. Le CNO au Togo avait lancé ce processus auquel j’ai participé en novembre 2023. A l'issue de l'étude des dossiers, nous étions trois à être retenus. Heureusement, j'ai été sélectionné à l'issue d'un concours. Pour la suite, nous avons suivi des formations.

Et quand vous êtes un CNO et que vous n'avez pas au moins 50 athlètes qualifiés, vous n'avez droit qu'à un seul journaliste à accréditer. Le Togo ne présente que 5 athlètes, il n'y a qu'une seule place pour les journalistes, qui m'est revenue. Le CNO du Togo a tout fait pour pouvoir m'accréditer, j'ai donc eu mon accréditation qui m'a permis de voyager, de venir ici et de découvrir les JO sur les différents sites où je peux aller.

Daniel Dodjagni (DD): The National Olympic Committee (NOC) of French-speaking African countries launched the application process through an initiative by the French Media Development Agency CFI Média. The Togolese NOC launched this process in November 2023, and I participated. After reviewing the applications, the committee shortlisted three of us. Fortunately, after a competitive process, I was selected. We then attended training.

A NOC without at least 50 qualified athletes can only accredit one journalist. Togo only had five athletes, so I received the only journalist position available. I received my accreditation after the Togolese NOC did everything possible to accredit me. This accreditation enabled me to travel and come here to report on the Olympic Games from the locations I visited.

JS: What was your experience as a sports journalist covering the Olympic Games?

DD: C'est une expérience unique à vivre en tant que journaliste. Je vous avoue que ça fait du bien. Ça vous aide à apprendre beaucoup de choses. Vous rencontrez des journalistes que vous écoutez de loin, des gens que vous n'avez jamais imaginés rencontrer dans votre vie. Il y a beaucoup de choses acquises à travers ces rencontres.

La visite sur les différents sites est bien organisée. Ça vous fait grandir en tant que journaliste. Tout ceci constitue une formation qui vous permet de progresser dans ce que vous faites comme métier. Il y a beaucoup de confrères qui sont venus d'autres pays, de Côte d'Ivoire, du Burkina, du Mali, du Bénin, de la Guinée, de la RDC, et de Madagascar. Chacun a sa manière de travailler.

L'équipe pédagogique mise en place par CFI Média avec des journalistes de renom comme Noël Kokou Tadegnon, Franck Simon que beaucoup d'Africains connaissent à travers Canal+ et Sylvie Larrière qui est une formatrice en journalisme, nous permet d'apprendre en continu. Cela nous fait un bien fou et nous tirons de cette expérience.

DD: As a journalist, this experience was truly unique, and I have to say it was also beneficial. It helps you learn a lot. You meet the journalists you’ve heard of from afar, people you never thought you’d meet. You gain a lot from these encounters.

The visits to the various locations were well organized. This process helps you grow as a journalist. It provides practical training, enabling you to improve in your profession. Many colleagues came from countries like Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Mali, Benin, Guinea, the Democratic Republic of the Congo, and Madagascar. Everyone has their own way of working.

CFI Média deployed a specialized team of prominent journalists like Noël Kokou Tadegnon, Franck Simon from the television station Canal+, and journalist trainer Sylvie Larrière. This enabled us to learn continuously, which did us a world of good. We gained a lot from this experience.

JS: Did your work focus on African athletes?

DD: Essentiellement, notre travail se focalise beaucoup plus sur les athlètes africains puisque nous couvrons les JO pour les médias africains. Donc nous nous concentrons surtout sur les performances des athlètes de nos pays, mais nous incluons aussi les athlètes d'autres pays africains, qu'ils soient francophones, lusophones, ou anglophones.

Mais nous travaillons aussi sur des athlètes d'origine africaine qui représentent d'autres pays. Je peux citer Félix Auger-Aliassime, joueur de tennis canadien d'origine togolaise,  et Clarisse Agbedjinou, femme judoka française d'origine togolaise.

DD: Our work primarily focused on African athletes, as we covered the Olympic Games for the African media. Although we mainly focused on the performance of athletes from our countries, we also included athletes from other French-speaking, Portuguese-speaking, and English-speaking African countries.

However, we also worked with athletes of African origin representing other countries. I refer to Félix Auger-Aliassime, a Canadian tennis player of Togolese origin, and Clarisse Agbedjinou, a French judoka of Togolese origin.

Image of Daniel Dodjagni. Used with permission.

JS: What did you think of the Togolese athletes’ performance at the Olympic Games?

DD: J'ai une très bonne relation avec nos athlètes, en partie grâce au CNO Togo qui m'a beaucoup aidé à les rencontrer et à les interviewer. J'ai pu avoir l’essentiel de ce qu’il faut pour faire mes articles.

C'est vrai nos athlètes ont été éliminés très tôt dans leur compétition, mais les JO, c'est quand même un très haut niveau, avec le gratin de tous les grands sportifs du monde. C'est donc très difficile d'obtenir une médaille. Quand vous voyez un athlète gagner une médaille d'or, il faut le féliciter, car il faut travailler dur pour pouvoir atteindre le niveau médaille. Ce n'est pas du tout facile.

Nos athlètes ont cette volonté de gagner et d'aller de l'avant, mais il va falloir que nos autorités travaillent, pour que nous arrivions à atteindre le niveau médaille. Nous avons dans le passé gagné une médaille avec Benjamin Boukpeti dans la catégorie Canoe Kayak aux JO de Pékin en 2008, mais il faut noter qu'il vivait en France où il peut s'entraîner normalement.

Je pense que tous les athlètes togolais qui ont participé à ces JO sont là pour la première fois. Ils vont capitaliser sur cette expérience-là pour mieux faire les années à venir car ils sont tous jeunes, autour de la vingtaine. Ils ont encore du temps devant eux pour apprendre. Peut-être qu'à Los Angeles en 2028, on va faire mieux.

DD: I had an excellent relationship with our Togolese athletes, thanks partly to the Togolese NOC, who helped me meet and interview them. I had most of what I needed to write my articles.

Although our athletes were eliminated early in the competition, the Olympics are still a high-level event with the world’s leading athletes. So, it’s tough to win a medal. You must congratulate athletes when you see them win a gold medal. They had to work hard to get to this level, and it’s not easy at all.

Although our athletes are determined to win and make progress, our authorities must take action for us to reach this medal level. In the past, we won a medal with Benjamin Boukpeti in the Canoeing category at the Beijing Olympic Games in 2008. However, it is important to note that he lived in France, where he could train properly.

I think all the athletes who participated in these Olympic Games were there for the first time. They are all young, in their twenties, and will build on this experience to do better in the future. They still have time to learn. Maybe we’ll do better in Los Angeles in 2028.

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JS: As the Olympic Games broadcasting rights are expensive, are there any discounts for African stations?

DD: Nos chaînes télés n'ont pas assez de moyens. Quand vous voulez avoir toutes les compétitions des JO, il faut dépenser énormément d'argent. Mais, à ce que je sache, le Comité International Olympique met toujours en place des offres spéciales selon la capacité de chaque média.

Maintenant, je pense que le CIO ne fait pas dans le social. Aujourd'hui, tout est question d'argent. Si un média n'a pas les capacités de s'offrir une retransmission, il n'est pas obligé de diffuser les JO. Quand vous êtes un média, vous avez également la possibilité d'avoir des annonceurs qui peuvent vous aider à acheter ces droits de diffusion.

DD: Our TV stations don’t have enough money. They must spend enormous amounts of money to broadcast all the Olympic competitions. However, as far as I know, the International Olympic Committee always makes special offers based on each media outlet’s capacity.

I don’t think the IOC engages in social issues. Today, it’s all about money. If a media outlet doesn’t have the means to broadcast the Olympic Games, it doesn’t have to. Media outlets can have advertisers who can help them buy the broadcasting rights.

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